Le
gouvernement compte mettre en place une stratégie nationale de
cybersécurité et de cyberdéfense, avec des axes spécifiques sur la protection
des données personnelles, et la protection des enfants, des jeunes et des plus
faibles dans le cyberespace. A cet effet la ministre des Postes et Télécommunications a annoncé
que, pour asseoir définitivement la souveraineté numérique du Cameroun, les
pouvoirs publics vont prendre un certain nombre de mesures, c’était à
l’occasion de la Conférence des gouverneurs ouverte à Yaoundé le 26 juillet
dernier.
De telles mesures sont prises suite à une récente étude de l’Agence
Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC), selon
laquelle des Camerounais ont subi près de 4 milliards de FCFA de pertes dues au
«scamming» (escroquerie financière sur Internet). Par ailleurs,
environ 3,7 milliards de FCFA ont été perdus à cause du «skimming» (fraude à la carte bancaire). Pour
ce qui concerne l’usurpation de profiles Facebook et le cyberchantage, c’est
plus de 200 cas enregistrés.
L’ANTIC
évalue à plusieurs centaines de millions de FCFA les pertes dues à des
intrusions dans les systèmes d’information de certaines compagnies, a-t-elle
ajouté. Plusieurs milliards de FCFA de pertes sont dues à la fraude à la Simbox
(boitier électronique utilisé pour se faire facturer le trafic téléphonique
international aux prix du tarif national en redirigeant et manipulant le trafic
international sur Internet. En matière de «Web defacement » (modifications non
autorisées de la page d’accueil d’un site web) 28 cas ont été répertoriés. 12
800 vulnérabilités ont été détectées sur les sites web des administrations
publiques de 2013 à 2017.
Il est
question de poursuivre l’identification des infrastructures critiques (PKI) et
la surveillance de tous les opérateurs d’importance vitale, renforcer le Cyber Incidence Response Team (CIRT) de
l’Agence nationale des technologies de l’information et la communication
(Antic), afin de disposer d’une structure efficace en matière de réponse
d’urgence aux incidents de sécurité de l’information et le développement des
contenus locaux et de l’usage du « .cm ». La mise à niveau du cadre légal et
réglementaire (protection des données personnelles, mesures coercitives, etc.),
celle d’une plateforme gérée par l’ANTIC, permettant la sécurisation du
cyberespace national et le renforcement de la coopération internationale dans
le cadre de la lutte contre la cybercriminalité. L’élaboration d’une stratégie
nationale de cybersécurité et de cyberdéfense, avec des axes spécifiques sur la
protection des données personnelles, et la protection des enfants, des
jeunes et des plus faibles dans le cyberespace.
Les différentes statistiques
ci-dessus en appellent donc à plus de vigilance des entreprises, des
particuliers et même des usagers, mais les appellent aussi à se retourner vers
des experts en cybersécurité afin de mieux se protéger, voire prévenir les
potentielles attaques à leur encontre.
L’un des meilleurs cabinets que nous pouvons vous conseiller le cas échéant est la société ENIX COMPUTER SARL.
source: camernews.com
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