D'après une étude de Vade Secure, les e-mails constituent
des vecteurs de cyberattaques qui gagnent en sophistication pour faire face à
la chute du nombre de malwares bloqués par les solutions de sécurité.
Autant les attaques réseaux sont devenues grossières,
autant celles par e-mail deviennent, elles, plus subtiles selon une étude
réalisée par l'éditeur de solution de sécurité Vade Secure à partir des
analyses réalisées chez ses clients au premier semestre 2017 (400 millions de
boîtes mails analysées). Les grosses attaques de masse sont ainsi en nette
diminution au profit d'attaques plus chirurgicales et donc moins massives.
Ainsi, en 2016, 24,6 millions de malwares étaient bloqués
chaque mois avec un record atteint en novembre 2016 avec 47 millions. Mais, de
janvier à juillet 2017, le chiffre est tombé à 10,3 millions. Mais, note Vade
Secure, les malwares diffusés ont par contre une variabilité plus importante
pour tenter de parer les protections mises en oeuvre. L'usage des failles
techniques est également privilégiée (avec l'exemple de Wannacry). A l'inverse,
les phishings (hameçonnages) s'accroissent considérablement : 1,5 million
bloqués mensuellement en 2016 contre 2,9 au premier semestre 2017. Certains de
ces hameçonnages visent à télécharger, par un acte volontaire, un malware qui
n'est donc plus diffusé à priori dans un mail.
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